NÎMES
L’APPARTEMENT
1 er au 16 MAI 2025
Le travail de Michel REDON s’ancre dans une démarche photographique qui dépasse le médium traditionnel en «hybridant» ses images. La photographie n’est qu’un point de départ, chacune de ses interventions vient la transformer, par couches successives, la rendant presque organique car en perpétuelle évolution. Superposition de traces, de calques, de transparences, le dessin et la peinture sont convoqués et la photographie alors se creuse, se superpose oscillant entre apparition et effacement.
Les bouquets par exemple ne sont pas simplement des images figées mais des compositions tissées sur du plexiglas, du papier reliure ou rehaussés parfois de tissu brodé ou de canevas.
Michel REDON considère son travail comme appartenant à la photographie mais une photographie en mutation, libérée des contraintes techniques et matérielles. Les images ne sont plus seulement des instants figés mais plutôt un terrain d’expérimentation et de transformation où le temps et la matière continuent d’évoluer après la prise de vue.
Cette approche photographique met en lumière un art qui n’est plus seulement figuratif mais qui questionne l’image, l’identité, la technique, et l’existence même de l’art à l’ère numérique.
L’art s’invite dans la vie quotidienne comme une expérience immersive. L’Appartement est un lieu singulier né sur l’initiative de David Bompas qui a investi l’ancien Club de Bridge de Nîmes pour en faire un lieu de rencontre où l’art, la mode et la beauté s’entrecroisent.
C’est à la fois une galerie d’art où s’exposent des artistes plasticiens, un bar à vin où sont proposés de belles dégustations, des performances théâtrales, des lectures ou des concerts intimistes mais aussi une boutique de mode et un salon de coiffure. Un lieu pluriel, décoré de meubles Art déco, d’objets vintage et de pièces de design contemporain et qui balance joyeusement entre les disciplines artistiques et le concept store. Le travail artistique s’expose en dehors des codes traditionnels, l’Appartement, vous l’aurez compris, propose une approche plus spontanée. Ici la création ne se contemple pas passivement, elle est présentée dans un cadre en perpétuel mouvement.
