Baudelaire n’a t’il pas écrit que l’homme prête à l’arbre ses passions, ses désirs et sa mélancolie.
C’est l’arbre qui incarne le mieux le lien entre le monde où habite les divinités, le monde souterrain, là où plonge ses racines et notre monde.
Quant aux nuages, ils inspirent autant de sentiments devant la fugacité de leur existence, leur légèreté et leurs métamorphoses. Ils invitent à la quête autant qu’à la contemplation.
La thématique « Attrappe-nuages » est donc née de longues promenades et de ces rêveries philosophiques.